Introduction

Lorsque nous différencions une blockchain privée d’une publique, il faut prendre en compte un adjectif apposé à cette catégorie. Une blockchain privée est « permissioned » et une blockchain publique est « permissionless »

Une blockchain « permissioned » consiste en ce que le réseau autorise et impose des restrictions quant aux personnes autorisées à participer au réseau et aux transactions.

Tandis qu’avec une blockchain « permissionless » n’importe qui peut rejoindre le réseau, ce qui signifie qu’il peut lire, écrire ou participer sur la blockchain. Les réseaux publics sont décentralisés, personne n’a de contrôle sur le réseau, et elles sont sécurisées en ce sens que les données ne peuvent être modifiées une fois validées sur la blockchain.

La blockchain sous toutes ses formes

En termes d’utilité de la blockchain se pose la question du type de blockchain à choisir, car il en existe sous plusieurs formes.

Il existe donc des blockchains privées et publiques mais aussi des blockchains ouvertes ou fermées. Il faut en connaitre tous les paramètres pour choisir quelle forme convient le mieux à votre idée/business.

Lorsque nous parlons de blockchain publique et de privée, ce dont nous parlons c’est de savoir qui est capable d’écrire des données sur cette blockchain ou sur le ledger (registre = grand livre). L’opposition entre ouverte et fermée permet de déterminer qui est capable de lire ces données inscrites. Ainsi, nous pouvons parler de 4 différents types de blockchains : publiques et ouvertes, publiques et fermées, privées et ouvertes, privées et fermées.

Les différentes catégories de blockchain selon leur prisme

Lorsqu’on parle de blockchain publique, la plupart des gens parlent en réalité d’une blockchain publique ouverte. C’est une blockchain où n’importe qui peut écrire des données et n’importe qui d’autre peut venir et lire ces données.

Les blockchains publiques comme Bitcoin, Ethereum, Litecoin ont tendance à faire beaucoup parler d’elles en ce moment, ce que nous appelons aussi des plates-formes de blockchain permissionless, ce qui signifie qu’elles s’efforcent vraiment, par leur conception, d’augmenter et protéger l’anonymat de l’utilisateur.

Quand nous pensons aux blockchains publiques, nous pensons aux plateformes comme Ethereum et Bitcoin par nature, qui sont conçues pour protéger l’anonymat. Si nous ne savons pas qui est derrière son écran, nous n’avons aucun moyen de créer des restrictions, des rôles ou encore de contrôler quelles données ils peuvent lire ou écrire. Dans beaucoup de situations, c’est souhaitable, c’est pourquoi la plupart des cryptomonnaies sont basées sur des plates-formes de blockchain publiques, parce qu’avoir cet anonymat est important, c’est un des avantages majeurs de l’utilisation des cryptos.

Pourquoi c’est important ?

Parce que si un utilisateur a une monnaie, quelque chose de valeur, il devrait pouvoir l’échanger et la dépenser, en faire ce qu’il veut, comme tous les autres utilisateurs. Aucune catégorie d’utilisateurs ne doit être traiter différemment des autres. C’est donc une blockchain publique qui est nécessaire ici et c’est un procédé de traitement des utilisateurs très différent de celui de la blockchain privée.

Les blockchains privées sont plus spécifiquement connues sous le nom de blockchain nécessitant une permission (en opposition au permisionless = pas besoin d’autorisation pour se connecter/utiliser le réseau/plate-forme).

Lorsque nous parlons de blockchain privée, nous entendons le côté privé et fermé. Nous voulons contrôler qui peut écrire des données dans cette blockchain et nous voulons contrôler qui peut lire les données dans cette blockchain. Pour ce faire, la première étape est l’identité. Nous avons besoin de savoir qui fait partie du réseau. Si nous ne savons pas qui est un utilisateur, il devient difficile, voire impossible, de définir des règles concernant les données qu’il peut livrer au grand livre (ledger). Quand nous parlons d’une blockchain privée, pensez à une blockchain à autorisation, qui dès le début sait à peu près qui vous êtes. C’est très différent d’une plateforme publique comme Ethereum, dans laquelle la plateforme tente de protéger et de maximiser l’anonymat.

Voici donc le concept derrière une blockchain privée. Tout débute par l’identification (compréhension) de qui est l’utilisateur, une fois dévoilée, le réseau déterminera qu’elle va être son rôle et celui-ci déterminera à quelles informations il peut avoir accès.

Dans une blockchain publique, il existe des incitations pour ses utilisateurs à avoir un bon comportement, car aucun d’entre eux n’est identifié. Celle-ci se base sur une économie, la théorie des jeux pour s’assurer que tout le monde se comporte de manière honnête conformément aux règles établies par la blockchain (consensus). On décrit alors le bon comportement dans ce consensus et les acteurs sains et honnêtes sont récompensés économiquement et les mauvais acteurs sont pénalisés en rendant leurs efforts vains par la perte financière (attaque d’un réseau couteux).

Dans une blockchain privée à permission, le réseau se base sur le fait de connaitre qui sont ses utilisateurs. Nous supposons que ses utilisateurs se comporteront équitablement, parce que nous savons exactement qui se conduit mal et les utilisateurs savent qu’ils en subiront les conséquences.

Nombreux sont ceux qui pensent que ces deux types de blockchains sont en compétition, alors que pas du tout. Elles servent simplement deux types de solutions différentes.

Abordons maintenant plus en profondeur le sujet des blockchains privées et pourquoi les entreprises choisissent en majorité ce type de blockchain :

Les blockchains privées sont également appelées blockchains à autorisation ou blockchains d’entreprise. Les entreprises doivent assurer un certain niveau de sécurité, de confidentialité, de conformité et de performance qu’une blockchain privée peut fournir. Les transactions sont prises en charge par des nœuds sélectionnés. De la perspective de la performance, avoir peu de nœud permet d’augmenter la rapidité des transactions. Contrairement à Ethereum et ses milliers de nœuds qui peut être très lent (cf fin 2017 plusieurs heures/jours pour une transaction). De plus sur les blockchains privées, les transactions ne sont pas transparentes dans la blockchain, seulement des nœuds sélectionnés peuvent accéder au registre.

Les bénéfices d’une blockchain publique :

Libre d’accès de lecture et d’écriture : n’importe qui peut participer à la blockchain comme par exemple émettre des transactions. C’est le cas pour Bitcoin ou Ethereum, les transactions peuvent aussi être consulter par tous dans le blockchain explorer (explorateur des transactions et informations rentrées dans la blockchain).

Registre distribué : la base de données n’est pas centralisé et tous les nœuds de la blockchain peuvent participer et valider des transactions.

Immuable : quand une information est inscrite sur la blockchain, elle est inchangeable (impossible d’être modifié).

Sécurisé grâce au consensus : un exemple avec Bitcoin, il faut obtenir la majorité de puissance du réseau pour pouvoir potentiellement modifier des informations de manière malhonnête, bloquer des transactions.

Les bénéfices d’une blockchain privée :

Permission d’entreprise : les entreprises contrôlent les ressources et l’accès à la blockchain.

Transactions plus rapides : quand les nodes (noeuds) sont distribué localement et qu’il existe peu de nodes sur le registre, la blockchain est plus performante.

Meilleure scalabilité : la possibilité d’ajouter des nœuds à la demande peut représenter un gros avantage pour les entreprises.

Aide à la conformité : en tant qu’entreprise, vous auriez probablement des exigences de conformité à respecter, et le contrôle de votre infrastructure vous permettrait de respecter cette exigence de façon plus transparente.

Consensus plus efficient (car moins de nœuds) : les blockchains privées ont moins de nœuds (nodes) et ont généralement un consensus différent des blockchains plus traditionnelles (et plus décentralisées).

Maintenant que nous avons parlé des blockchains publiques et privées, nous allons parler de ce que chaque type de plate-forme vise à fournir.

Les blockchains publiques sont vraiment utiles pour les scénarios où la protection de l’anonymat des utilisateurs est importante et elles sont vraiment d’excellentes plates-formes pour des solutions où tous les utilisateurs doivent être traités de la même façon. Nous pouvons constater que la plupart des blockchains publiques sont actuellement utilisées pour les cryptomonnaies car c’est un très bon exemple d’utilisation.

Avec une cryptomonnaie comme Bitcoin, Ethereum ou Litecoin, il ne faut pas de permission d’accès ou de rôle. N’importe qui devrait pouvoir posséder du Bitcoin. N’importe qui doit pouvoir l’envoyer à qui que ce soit. C’est cela qui définit un modèle ouvert, sans permission et complétement transparent.

Ceci est complètement différent dans le monde des entreprises, où les blockchains privées sont adoptées globalement. Dans le monde des affaires, l’anonymat est une mauvaise chose. Il faut que chaque participant soit identifié. Les entreprises n’ont pas envie de partager leurs données avec les autres participants ou le public à grande échelle. La transparence n’est pas la bienvenue. Il faut pouvoir contrôler qui peut voir quels types d’informations et sous quelles circonstances, il faut aussi pouvoir définir qui peut écrire des informations sur la blockchain.

Donc il faudra possiblement utiliser une solution de blockchain privée pour une relation vendeur/chaine d’approvisionnement, où seulement le vendeur et le producteur peuvent consulter les informations (ex : marge). Seulement un détaillant particulier peut consulter une partie des informations. Il faut ensuite pouvoir autoriser au client de consulter des informations telles que l’origine du produit qu’ils achètent, mais aussi pouvoir cacher des informations de type financières derrière la production du produit.

Les blockchains publiques tendent donc vers une cible du type B2C (business to consumer) et les blockchains privées vers une cible B2B (business to business). Ces deux types de blockchains sont donc profondément différentes et tout commence à la gestion de l’identité des utilisateurs. Ces deux types de blockchains ont donc un but différent et ont chacune une utilité réelle séparée.

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