Beaucoup de choses ont été dites sur le Bitcoin, la crypto et blockchain au cours des dernières années qu’il est presque impossible de suivre ce qui est fait, opinion, ou un mélange des deux. L’industrie de la blockchain évolue rapidement et est toujours en mouvement, il y a tellement de choses en jeu, et nous continuons de bâtir une compréhension collective entre le vaste éventail d’acteurs impliqués et le monde entier. De plus, dans le paysage des médias numériques en général, et plus particulièrement dans le domaine de la crypto et des médias blockchain il existe une tendance au sensationnalisme qui fait que l’acquisition d’une compréhension nuancée des questions importantes est un défi.
Alors que les équipes qui construisent l’infrastructure d’une future chaîne de blocs de travail vers #Cryptospring et la prochaine phase de développement de la chaîne de blocs entre en ligne de compte, quelques erreurs persistent dans les jours de salade de la chaîne de blocs qui méritent d’être corrigées. Certaines opinions sont partagées par le grand public, tandis que d’autres sont plus souvent exprimées dans la sphère cryptographique, mais voici les 6 plus grandes idées fausses sur la chaîne de blocage et la cryptocurrency en ce moment, et ce qui est fait qui prouve qu’elles ont tort.
Le mining crypto est mauvais pour l’environnement
Vous avez forcément déjà entendu un argument populaire qui surgit souvent lorsqu’on parle blockchainou ou crypto : l’extraction (mining) de bitcoin par le biais d’algorithmes de la preuve du travail (Proof of Work ou PoW) consomme plus d’énergie que – insérer nom d’un pays en voie de développement – et contribue à l’effondrement environnemental de la planète.
Il n’y a qu’un seul problème avec ces évaluations joyeusement apocalyptiques : toutes les données sur lesquelles repose l’ensemble de cette étude ont été mises à mal par d’autres études plus sérieuses, car des aspects fondamentaux ont été négligé du rapport alarmiste. Une plongée en profondeur dans Hackernoon de Robert Sharratt montre à quel point vos sources d’information les plus fiables l’ont obtenu dans un excellent démantèlement -‘The Reports of Bitcoin Environmental Damage are Garbage’. En français vous avez l’étude de Blockchain Partner sur la blockchain et l’environnement.
Un rapport du Forum économique mondial de 2018 a même identifié 65 cas d’utilisation de la technologie de la blockchain qui aidera la planète et la lutte pour l’environnement. D’autant plus que la deuxième crypto-monnaie la plus grosse et une des plus utilisée, l’ethereum, poursuit son développement vers un modèle de preuve d’utilisation (proof of stake ou PoS) beaucoup plus respectueux de l’environnement.
Bitcoin, cryptomonnaie et blockchain
Si vous lisez ceci, il est probable que vous ayez déjà expliqué à quelqu’un de votre entourage votre intérêt pour la technologie blockchain, pour recevoir en retour un regard vide jusqu’à ce que vous prononciez le mot Bitcoin. De nombreuses personnes assimilent la blockchain à la cryptomonnaie et la cryptomonnaie au Bitcoin. Cependant, la domination de Bitcoin sur le marché par rapport aux autres tokens/coins se situe autour des 50 % en général, contre 85 % il y a moins de deux ans. Bien que l’engouement par le grand public pour la crypto depuis 2017 ait clairement diminué, cela a posé les bases d’un écosystème qui prouve qu’il y a beaucoup plus dans la crypto que le bitcoin.
Il est également devenu évident que le bitcoin et la cryptomonnaie ne sont que la première phase dans le développement et l’adoption de la blockchain et les technologies comme les contrats intelligents programmables, les applications décentralisées d’Ethereum et la Finance Décentralisée (DeFi), les solutions d’entreprise, les jeux et les médias intégrés à la technologie de la blockchain sont déjà en plein essor et sont l’avenir. Des rapports récents ont indiqué que le nombre de développeurs d’Ethereum, ceux travaillant sur l’infrastructure, les solutions, les dApps et les protocoles du réseau est plus du double de celle de Bitcoin (estimation basse).
Lisez les discours des plus grands noms de la technologie et ils se feront l’écho de la même chose : les projets et les industries avec le plus grand nombre de développeurs obtiennent les meilleurs résultats. C’est pourquoi des secteurs comme la finance décentralisée, les solutions d’entreprise, les jeux et les médias intégrés à la technologie de la chaîne de blocs sont déjà en plein essor.
Toutes les cryptos sont des titres financiers (titres, actions, stocks = légiférer et encadrer par des institutions financières).
Certains tokens et coins qui ont été lancés dans le cadre d’une ICO peuvent en effet être des actions/stocks non déclarés. Par exemple, des cryptos qui fournissent des dividendes seront classés comme des actions.
La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a déclaré que l’Ethereum n’est pas un securitie.
Les réglementations sont particulièrement lentes à changer et elles sont nécessaires pour protéger les individus contre les escroqueries et les acteurs malveillants. Les nouvelles législations devront tenir compte des différents types de modèles de jetons.
Ethereum ne pourra pas scaler à l’augmentation des TX sur son réseau
La mise à l’échelle de la capacité d’un réseau décentralisé à gérer le volume des transactions sans sacrifier la sécurité ou la rapidité est sans aucun doute un problème difficile à résoudre dans l’écosystème blockchain. Bon nombre de solutions verront le jour cette année, et le fondateur de ConsenSys, Joe Lubin, a déclaré que le réseau Ethereum sera capable de traiter des millions de transactions par seconde en deux ans.
Toutes les nouvelles technologies prennent du temps à mûrir et à se développer. Ethereum a fait des progrès significatifs pour devenir le protocole de base du Web 3.0. L’écosystème global de l’Ether continue de montrer des signes remarquables de croissance.
La cryptomonnaie n’est utilisée qu’à des fins malveillantes.
En tant que réseau publique, sécurisé et mondial pour les transactions, les cryptomonnaies ont fourni une utilité incroyable pour le transfert de valeur dans les zones de conflit, pour les transferts de fonds, les paiements et également pour les transactions criminelles pour des marchandises illégales. Cependant, Chainanalysis, une société de recherche leader dans le domaine de la blockchain, a montré que le bitcoin n’est pas la monnaie prédominante pour les transactions du darknet. La Global Drug Survey (GDS) a également constaté que l’argent liquide est toujours roi lorsqu’il s’agit d’acheter des drogues ou d’échanger de la valeur contre des services illégaux et vous constaterez probablement que ceux qui décrient la crypto ont peu de problèmes avec le cash.
L’obscurité technique des transactions du darknet et des crypto utilisées à des fins illégales fait certainement l’objet de curiosité, mais à présent, avec de nombreuses institutions de premier plan dans le monde comme Facebook et JP Morgan sur le point de lancer leur propre monnaie numérique, il est clair que la réputation trouble des premiers jours de Bitcoin était un facteur du statut marginal de la technologie et que nous sommes maintenant passés à une ère plus traditionnelle (ou connue).
Les tokens/coins sont inutiles
Suite à la phase mania des ICO, est apparu des milliers de projets de crypto et blockchain visant à changer le monde. Bien que bon nombre des projets les moins solides de cette vague aient été laissés à l’abandon, un écosystème toujours plus vaste de projets ingénieux s’est mis progressivement en place, basés sur des tokens (jetons), qui permettent d’alimenter le potentiel de la blockchain.
Les applications à token uniques gagnent du terrain. MakerDAO utilise un nouveau modèle pour créer DAI (decentralized autonomous infrastructure), un stable coin liée au prix d’un Maker (MKR), le deuxième token du système MakerDAO, sert de garantie pour maintenir la stabilité du DAI et permet aux détenteurs de jetons de voter sur les initiatives proposées par la communauté MakerDAO. Le token BAT du navigateur Brave fait des progrès de la façon dont nous interagissons avec Internet. Les cas d’utilisation passent de la théorie à l’exécutable et les cas d’usage ne cessent de s’étendre et c’est une chose merveilleuse à voir.
Ces points-ci sont éclaircis et cela devrait vous donner des arguments pour soutenir un discours pro-crypto. Il y’a en effet de nombreux autres points que nous aborderons. Les critères ci-dessus sont en réponse à un adversaire qui connait déjà un peu son sujet et à lu à ce propos. Il n’est donc pas une cause perdue !
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